De manière générale, la Commission estime que l'on peut dire que le travailleur et l'enfant bénéficiaire font en tout cas partie du même ménage lorsqu'ils ont le même domicile (ou la même résidence) et y habitent.
Si les intéressés ayant le même domicile (ou la même résidence) et y habitant ensemble normalement cessent d'habiter ensemble pendant une certaine période, il y a lieu de faire la distinction suivante:
- pour une interruption de courte durée, c'est-à-dire ne dépassant pas deux mois, on peut considérer que le travailleur et l'enfant bénéficiaire continuent à faire partie du même ménage;
- si l'interruption est plus longue, il faut, au contraire, qu'elle soit justifiée par un motif indépendant de la volonté de l'intéressé(e), tel que, par exemple, maladie, accouchement, service militaire, pour qu'on puisse continuer à présumer qu'elle ou lui fait encore partie du même ménage.